L'Île de Batz - Enez Vaz (29)

Elle mesure 3,5 km de long et 1,5 de large, se situe à 3 km au large, face à Roscoff. 500 habitants y vivent en permanence. C'est une commune.

Les activités de l'île :

  • L'agriculture est prospère et en majorité bio. L'emploi du goémon permet 2 récoltes par an. Ce sont essentiellement des cultures légumières. Ah! Les pommes de terre de l'île de Batz!
  • La pêche. Il reste encore quelques pêcheurs sur l'île.
  • La récolte des algues pour l'industrie agroalimentaire et la fabrication de cosmétiques. On dénombre plus de 650 espèces d'algues sur les côtes du nord Finistère.
  • Le tourisme.

 

On trouve sur l'île un jardin extraordinaire, celui créé par Georges Delaselle en 1897 qui réunit plus de 2500 espèces venues du monde entier. Le climat très doux de l'île (le Gulf Stream!) permet d'acclimater des plantes venues de pays très divers.

 

Le savais-tu?

 

Il y avait autrefois un dragon qui exerçait des ravages terribles dans l'île. Pol Aurélien, un religieux venu de Grande Bretagne, arrivé à Batz décida, sur la demande du gouverneur de l'île, de s'en débarrasser. Accompagné d'un noble de Cléder, revêtu de ses ornements sacerdotaux, il se dirigea vers la tanière du monstre et lui dit d'en sortir. Ce que fit la bête. Mais elle avait plutôt envie de massacrer les deux gêneurs qui avaient eu le toupet de la déranger. Alors St Pol prit son étole et la passa autour du cou du dragon qui devint doux comme un mouton.

Tenant l'animal en laisse, le saint l'emmena au bord de la mer et lui ordonna de sauter... on ne l'a plus jamais revu.

Vous pouvez toujours voir à Batz "Toul ar sarpant", le trou du serpent et la marque de sa griffe dans la pierre.

Non content d'avoir débarrassé l'île de cet affreux, St Pol guérit trois aveugles, deux muets et un paralytique et fit jaillir une source. On est un grand saint ou on ne l'est pas...

Il fut enterré à St Pol de Léon vers l'an 600.

 

Batz fut bien sûr plusieurs fois menacée par des incursions anglaises. Un jour où les bateaux ennemis étaient en vue, les îliennes placèrent leurs barattes dans des anfractuosités de rocher, ce qui fit croire aux Anglais qu'il s'agissait de canons et provoqua leur départ.

D'ailleurs un dicton de l'île annonce la couleur: "ni trois, ni cent Anglais ne me font peur".